#Futur en Seine : Retour sur l’édition 2017

Le festival de l’innovation numérique francilien Futur en Seine s’est achevé le 10 juin dernier à la Grande Halle de la Villette après 3 jours d’effervescence autour des technologies de demain. Une édition 2017 marquée par le sceau de l’international, avec la présence de délégations provenant de marchés émergents comme le Mexique, la Russie ou encore le Maroc. Dans ce contexte, un sommet franco-mexicain de l’innovation numérique a eu lieu en amont du festival le 7 juin avec l’importante délégation mexicaine ayant fait le déplacement. StartupBRICS, partenaire média de l’événement, revient sur cette édition 2017.

Un sommet pour renforcer les liens entre les écosystèmes français et mexicains

Le mercredi 7 juin dernier, veille de l’ouverture de Futur en Seine, s’est tenu le sommet franco-mexicain de l’innovation numérique à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) sur le campus de Jussieu. Au programme de cette journée, pitchs des différents acteurs présents, workshops thématiques et sessions networking. Le sommet a rassemblé des acteurs variés, tels que des startups mexicaines, des grands groupes français implantés au Mexique comme Dassault ou encore des acteurs gouvernementaux, représentants des différents pôles de compétitivité d’Île-de-France et gouverneurs d’états mexicains notamment. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’étroite collaboration entre Cap Digital, l’agence francilienne organisatrice de Futur en Seine, et l’INADEM, l’agence gouvernementale mexicaine de promotion de l’entrepreneuriat, dans le but de promouvoir les ponts entre les deux écosystèmes. « Ce sommet témoigne de la volonté de rapprochement des deux pays qui s’est accélérée avec le changement d’administration aux USA », souligne l’ambassadeur du Mexique en France Mr. Gomez-Robledo, lors du discours d’ouverture du sommet.

En ce qui concerne les startups mexicaines ayant fait le déplacement, elles notent toutes la particularité de leur pays, à savoir un marché interne gigantesque de près de 130 millions de personnes couplé à un réseau solide d’infrastructures, mais avec de nombreux problèmes encore à régler, ce qui en fait un terreau idéal pour entreprendre. Même son de cloche du côté du président de la chambre économique du Mexique en France, Eduardo Koestinger, qui nous confiait également l’importance de ce genre d’événements, qui représentent une occasion unique de rencontrer l’ensemble des acteurs des écosystèmes des deux pays.

Le sommet s’est achevé par la présentation des résultats des workshops thématiques, amorçant de nombreuses opportunités de collaboration entre les différentes institutions présentes.

Des sessions « scale up » pour présenter les opportunités des marchés marocains et mexicains

Les délégations mexicaines et marocaines ont eu l’occasion de présenter leurs écosystèmes respectifs au public averti de Futur en Seine dans une salle dédiée.

En premier lieu, c’est l’équipe du Maroc Numeric Cluster (MNC) qui est venu présenter son activité et plus largement les opportunités business dans leur pays. Le MNC est une structure à gouvernance mixte privé/public dont le but est de fournir aux entrepreneurs dans le digital l’ensemble des outils nécessaire à leur croissance. Le cluster regroupe ainsi des acteurs variés tels que des startups mais également des grands groupes, des structures de financement et des acteurs gouvernementaux. La multiplication de structures comme le MNC au Maroc témoigne de la vitalité du marché marocain et du besoin croissant d’accompagnement pour les innovateurs.

C’est ensuite la délégation mexicaine qui est venu donner un aperçu de son écosystème à travers un panel varié, comprenant des startups comme Laboratoria ou ZaveApp, des incubateurs/accélérateurs (Camp IV accelerator, Pixelatl) ou encore le représentant de la French Tech Mexico, David Mancilla. Il apparaît clair au vu des présentations de ces différents acteurs que le marché mexicain est en plein effervescence et regorge d’opportunités. De nombreux français ont d’ores et déjà décidé de se lancer dans l’aventure mexicaine. C’est le cas de Lucile Baratier, qui fait partie de l’équipe de Laboratoria, startup proposant des formations dans le digital aux jeunes mexicaines défavorisées. Après un premier stage dans la startup, elle a décidé de poursuivre au sein de la même entité, conquise par la traction du projet et plus généralement de l’écosystème entrepreneurial mexicain.

Retrouvez prochainement les interviews de Laboratoria, DadaRoom, Sputnik et Inspector Cloud, en exclusivité sur StartupBRICS !

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