StartupBRICS Le Blog "Tank" des startups et de l'innovation dans les pays émergents Entrepreneur indien, Ratan Tata est le célèbre CEO de Tata Sons en Inde. Il a occupé différentes positions à tous les niveaux des différentes filliales du groupe Tata avant d’accéder au poste suprême de CEO de la multinationale en 1991. Sous Ratan Tata, la companie a véritablement emergé pour devenir une véritable multinationale, en absorbant notamment plusieurs grands noms de l’industrie automobile ou de la sidérurgie comme Jaguard, Land Rover et Corus.
Ratan Tata est également devenu il y a peu un investisseur prolifique de l’écosystème startup indien. Depuis son premier investissement dans Altaeros Energies, une startup d’énergie éolienne fondée par des diplômés du MIT, Ratan Tata a depuis mis de sa poche en entrant dans le capital de 10 entrepreneurs indiens. Et compter Ratan Tata parmi les membres du Board apporte un surplus de crédibilité dont les startups ont grandement besoin.« La participation de Ratan Tata dans une startup transfère vers celle-ci toute la crédibilité de la marque Tata en tant que tel », estime Rajiv Srivatse, cofondateur d’Urban Ladder (vente de meubles en ligne), qui a déjà reçu un investissement de Ratan Tata en Novembre 2014. Ratan Tata est plus qu’un investisseur pour Rajiv Srivatse, il s’agit d’un mentor actif, qui n’hésite pas à passer en revue les moindres détails pour chercher à améliorer le design des meubles ou à améliorer l’expérience des clients sur la plateforme en ligne du produit.
L’Inde manque t’elle de mentors expérimentés du calibre de Ratan Tata pour accélérer et accompagner la croissance de ses startups ? Trop souvent, la majorité de la première génération d’entrepreneurs indiens réellement « successfuls » semblent encore trop occupés avec leurs premières entreprises note Prashanth Prakash, associé chez Accel Partners qui a co-investi avec Ratan Tata dans Bluestone, une bijouterie en ligne. Pour cet associé d’Accel, « la volonté de Ratan Tata de soutenir des jeunes entrepreneurs innovants reste encore une exception dans l’écosystème indien. »
